SUBERVIE Jean, René, Louis

Par Marie-Cécile Bouju

Né le 7 mai 1917 à Rodez (Aveyron), mort le 7 août 1989 à Rodez (Aveyron) ; maître imprimeur, éditeur, résistant, anticolonialiste.

Fils de Georges Subervie, maître imprimeur et éditeur à Rodez et de Marguerite Millot, Jean Subervie travaillait avec son père pendant l’occupation.
En mars avril 1942, Georges Subervie fut approché par André Verdet et par Denys-Paul Bouloc pour imprimer Combat. Georges Subervie donna son accord. L’activité résistante de l’imprimerie fut vaste : faux papiers, tracts et journaux clandestins de toutes obédiences (Combat, la France au combat, le Populaire, Vaincre, Libération, les Cahiers de Libération, La France, l’Espoir du Sud-Ouest, Résurrection, les Cahiers de Résistance spirituelle…). Son fils Jean, deux de ses filles, et plusieurs ouvriers – Henri Lacan et Joseph Pivoteau - , participèrent à ces travaux clandestins jusqu’à la libération.
Après le décès de son père en 1953, Jean Subervie reprit l’imprimerie familiale et poursuivit le travail littéraire de son père. Il publia Claude Simon. Il s’engagea dans le combat anticolonialiste et publia des auteurs algériens comme Kaddour M’Hamsadji en 1960 (la Dévoilée).
L’imprimerie Subervie ferma ses portes en 1985.
Subervie avait épousé Georgette Lauraire le 23 avril 1946 à Rodez. Le couple eut deux enfants Nicole (1948) et Maurice (1949)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article225163, notice SUBERVIE Jean, René, Louis par Marie-Cécile Bouju, version mise en ligne le 30 mars 2020, dernière modification le 29 mars 2021.

Par Marie-Cécile Bouju

SOURCES : Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 310. - Arch. mun. Rodez acte naiss. — État civil.

Version imprimable