Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 13 novembre 1925 à Trémoins (Haute-Saône), exécuté sommairement le 22 septembre 1944 à Trémoins ; résistant.
Georges Monnier était le fils de Pierre Alfred, peintre et de ? Moser. Il était domicilié à Trémoins. Il est dénommé Moser (nom de sa mère ?) dans le dossier SHD.
Au début de septembre 1944 le maquis local fit des prisonniers allemands lors d’une embuscade dans les bois de Belverne. Les maquisards refusèrent de les exécuter. L’un des prisonniers gardés au maquis de Laire (Haute-Saône) s’évada, déclenchant la fureur des troupes allemandes stationnées à Héricourt.
Le 22 septembre dans l’après-midi, une voiture allemande arriva à Trémoins et quatre allemands en descendirent. Ils étaient à la recherche de terroristes et entrèrent dans la maison de la famille Monnier dont ils firent sortir les occupants dans le jardin. Ils exécutèrent Georges Monnier d’un coup de révolver dans la tête puis torturèrent son père Pierre avant de l’abattre également sous les yeux des femmes. Deux allemands emmenèrent le jeune résistant Robert Ecoffet au cimetière et le fusillèrent puis ils revinrent et achevèrent Pierre Monnier qui était agonisant.
Les victimes furent enterrées sommairement le 24 septembre et les obsèques officielles eurent lieu le 9 décembre 1944.
Georges Monnier est inhumé au cimetière communal, à Trémoins (Haute-Saône).
Il obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 432761].
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Trémoins et le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Cérémonie du 70ème anniversaire de la fusillade de Trémoins du 22 septembre 1944 avec témoignages.— Mémorial Genweb.