GIRET Pierre, Louis

Fils de Pierre Giret, instituteur public, et de Marie-Louise Laborde, institutrice, domicilié à Bordeaux (Gironde), Pierre Giret, instituteur, eut un parcours pour le moins sinueux. Il était considéré par la police, en 1942, comme un "militant communiste dangereux". Condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace, il était en fuite depuis le 30 mai 1942. Il était recherché par le Service de police régionale à Bordeaux (circulaire du 2 juin 1942). Il fut arrêté et retourné par la police et donna un nombre important d’information qui permirent un vague d’arrestations dans les départements des Basses-Pyrfénées, Landes, Gironde, Charente. Il fut néanmoins déporté ultérieurement par les Allemands à Mauthausen.
Il fut condamné à mort par contumace le 12 janvier 1946 pour avoir coopéré avec la police.

Marié le 14 novembre 1937 à Vielle-Saint-Girons avec Marie Jeanne Saphore, institutrice et fille d’instituteurs (lui-même était étudiant), il divorça le 19 janvier 1946.
Il mourut le 8 août 1985 à Perpignan (Pyrénées-Orientales).