LE PAGE Émile, Auguste, Marie

Linotypiste, fils de Joachim Le Page, prote, et de Marie Anne Béchet, sans profession, Émile Le Page a été mobilisé pendant la drôle de guerre.
Le 8 juin 1940, Le Page fut mobilisé.

Démobilisé le 4 février 1941, il revint en Bretagne en février 1941. Sollicité par Claude Bottiau, aidé par Baptiste Jubin, Le Page réalisa des tracts et des faux papiers dans l’atelier où travaillait son père (décédé en 1939 ou 1940) et où il travaillait lui-même à après sa démobilisaton, l’Imprimerie ouvrière vannetaise (46 rue Méné) à Vannes. A la libération, il se déclara rattaché à Libération Nord.

Le 15 octobre 1941, Le Page, Jubin et Bottiau furent arrêtés. Le Page fut condamné à six mois de prison par la Cour de justice de Rennes le 24 novembre 1942.

Libéré le 7 avril 1942, Le Page s’engagea à nouveau dans la résistance en fabriquant des tracts. Il fut arrêté une seconde fois le 7 décembre 1942. Il fut interné à Compiègne, d’où il fut déporté le 21 janvier 1943 pour Sachsenhausen. Il fut affecté au Kommando de Heinkel puis à Klicher. En avril 1945, il survit à la marche de mort vers Lübeck. Il fut libéré par l’armée soviétique à Schwering. Il fut rapatrié le 21 mai 1945.

Emile Le Page était membre de la CGT du Livre à Rennes.

IL s’était marié le 2 mai 1946 à Guéhenno (Morbihan) avec Émelie Eugénie Ethoré.