Par Michel Germain, Dominique Tantin
Né le 10 juin 1922 à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), exécuté sommairement le 4 janvier 1944 à Groisy (Haute-Savoie) ; réfractaire au STO ; homologué FFI.
Michel Minarro était le fils de Ramon, mineur, et de son épouse Anna Soter. La famille était domiciliée à Bessèges (Gard).
Requis au titre du S.T.O. le 16 février 1943, il décida d’y échapper et il quitta le Gard pour la Haute-Savoie. Durant l’hiver 1943 – 1944, il vivait dans le secteur de Thorens.
Dans la soirée du mardi 4 janvier 1944, la police allemande fit irruption dans le café que tenait Eugène Duret au lieu-dit le Plot sur la route nationale en contrebas du chef-lieu de Groisy. Des réfractaires et des résistants étaient attablés, six au total. Quatre réussirent à s’enfuir mais deux d’entre eux furent tués par la Gestapo. Avec Alfred Marius Bouvet*, gisait au sol Michel Minarro. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1454).
Son nom (écrit Minaro) est gravé sur le monument aux morts de Groisy Le Plot et la mention « Mort pour la France » est notée en marge de don acte de décès (2/1944). Il fut homologué FFI.
Par Michel Germain, Dominique Tantin
SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 420317 (nc).