JOHNSTON Claude, Georges, André, Jean [pseudonyme dans la résistance : Waterloo]

Fils d’André, Bernard Johnston, 24 ans, soldat anglais et de Julie, Anaïs, Joséphine Ternisien, 25 ans, sans profession, Claude Johnston était domicilié à Montmarault (Allier). Il était marié à Hélène, Marie Gudin.

Il a appartenu au Groupement Millet, relevant du camp de Chazemais (Allier) et des Mouvements unis de la Résistance (MUR).

Il combattit dans les rangs des FFI ayant participé à l’opération menée contre les troupes allemandes retranchées dans la caserne Richemont de Montluçon (Allier). Il a été tué le 21 août 1944 à Montluçon (Allier) dans l’actuel quartier de Fontbouillant, secteur attribué à la 1ère Compagnie « Euclide » du Groupement Millet lors des combats de la libération. Ce secteur n’était pas urbanisé alors et n’était que terres et jardins et le hameau le plus proche était La Peille, commune de Prémilhat. Dans un témoignage écrit, Georges Beaumont en parla en ses termes : « A Montluçon, on nous avait mis en position dans des jardins. Tout à coup, j’ai écouté parler étranger à 10 m de moi. J’ai pensé : « C’est des Polonais ». Et je vois un allemand me mettre en joue. J’ai pris mon fusil mitrailleur qui s’est enrayé. L’autre a tiré et étant à plat ventre dans un carré de fraises j’ai été atteint aux fesses. Une balle me les a traversées, passant à un centimètre de l’artère fémorale. Johnson [Claude Johnston], un anglais qui était à mes côtés a été tué d’une balle explosive et Maurice Midon est mort aussi. Mais on ne sait pas si c’est sa propre grenade qui l’a tué ou une balle explosive... »..

Il a été homologué FFI pour la période du 1er juillet au 21 août 1944 (Bataillon Millet, des MUR, Compagnie Euclide) et a été déclaré « Mort pour la France ».

Il a été inhumé au carré des fusillés de Prémilhat (Allier). Son nom apparaît sur le mémorial de la Résistance de Montluçon (Allier), sur la stèle commémorative à l’angle de l’avenue Léon Blum et de la rue Robert Schumann à Montluçon et le monument aux morts de Montmarault (Allier).
Il n’a pas d’acte de décès à Montluçon mais il en a un à Prémilhat, inscrit à l’état civil de Prémilhat sur déclaration du 28 août 1944 de sa veuve et indiquant : "décédé au lieu dit "la Peille" le 21 août retrouvé le lendemain". Ce lieu-dit est situé en bordure de Montluçon ce qui explique qu’il soit considéré considéré comme tué sur cette commune. La mention "Mort pour la France" apparaît sur son acte de décès.