CHORELS Florimond.

Florimond Chorels est domicilié à Montignies-sur-Sambre (aujourd’hui commune et arr. Charleroi, pr. Hainaut). Il travaille depuis quinze ans au Charbonnage de Trieu-Kaisin à Gilly (aujourd’hui commune de Charleroi). Il est ouvrier à veine au siège des Viviers de ce charbonnage lorsqu’il dépose le 12 août 1907, et des ouvriers du puits susdit et en remplacement d’ouvriers inscrits pour déposer, devant la Commission d’enquête sur la durée du travail dans les mines de houille, lors de la séance du groupe de Charleroi, section de Charleroi.

Florimond Chorels débute sa déposition en signalant qu’un « ouvrier qui a été victime de représailles de la part de la Direction des Charbonnages du Pays de Liège où il travaille en qualité d’ouvrier à veine ; cet ouvrier a été déplacé du chantier où il était habituellement occupé et envoyé, par vengeance, à une mauvaise place. » Il demande la réduction – par étapes – de la journée de travail à huit heures, à fixer dans une loi. Son témoignage porte notamment sur l’organisation de sa journée de travail et les difficultés rencontrées comme la mauvaise gestion des chantiers, l’absence des porteurs de lampes. Il considère que même si la demande de réduction du temps de travail est acceptée, l’ouvrier ne pourra pas travailler, le chômage du lundi ne diminuera pas. Selon lui, il faut un jour de repos supplémentaire.