Par Claude Pennetier, Dominique Tantin
Né le 13 novembre 1883 à Constantinople (Turquie), exécuté sommairement le 5 avril 1944 à Saint-Pierre-de-Buzet (Lot-et-Garonne) ; négociant ; homologué résistant.
Léon Coën fut négociant à Marseille (6 rue Saint-Jacques) puis à Saint-Pierre de Buzet (Lot-et-Garonne), où il faisait partie, avec son épouse, son fils Pierre, sa fille et son gendre d’un groupe de 22 hommes et femmes d’origine juive réfugiés dans la commune. Le maire leur procura des faux papiers et les installa dans l’ancienne école. Avec son fils et son gendre, il intégra la Résistance locale.
Léon Coën fut tué le 5 avril 1944 à Saint-Pierre-de-Buzet lors d’une perquisition de la Gestapo à son domicile, à la recherche d’armes. Sa famille avait réussi à s’enfuir. Torturé, Léon Coën refusa de parler. Il succomba sous les coups. Son corps fut transporté à Agen puis jeté dans la Garonne où il fut retrouvé dans la section de Thivras à Maramande, décès constaté le 10 avril 1944. Le constat de décès le décrivait : talle 1m 75 (...) habillé d’un costume marron foncé rayé bleu, chandail gris, chemise couleur rose flanelle blanche et chaussettes blanches."
Reconnu "Mort pour la France" le 27 septembre 194, il fut homologué Interné résistant.
Une plaque fut apposée à sa mémoire à Saint-Pierre-de-Buzet à l’initiative de Marcel Combadessouse, maire du village.
Par Claude Pennetier, Dominique Tantin
SOURCES : Danielle Fournie, Dictionnaire des "Morts pour la France", Marmande, 1870-2013, tome 2, 2015, Agen, l’Atelier des archives, p. 519. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 135253 et Caen AC 21 P 729030 (nc).