MAGNOL Simon, François [pseudonyme dans la résistance : Simon]

Par Eric Panthou

Né le 26 janvier 1901 à Bourg-Lastic (Puy-de-Dôme), mort de maladie le 2 juillet 1944 à Latronche (Corrèze) ; scieur mécanique ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Pierre, ouvrier mineur, et de Marie Beyssac, sans profession, Simon Magnol était scieur mécanique. Il avait épousé Marie, Jeanne, dite Claire Coudert et avait une fille, Simone, étudiante en 1944. La famille habitait Latronche (Corrèze). A cette date de 1944, sa mère habitait Mauriac (Cantal) et son père était décédé.

Il rejoignit la Résistance à une date qu’on ignore, avec le grade de sergent.

Il serait mort de maladie le 2 juillet 1944 à Latronche (Corrèze).

Il a été homologué FFI, reconnu Mort pour la France. Sur son acte de décès, il est indiqué : "Mention additive : décret-loi du 18 novembre 1939." On ignore la date de cette mention additive qui évoque le décret décidant l’internement ou l’éloignement contre "les individus dangereux pour la défense nationale ou pour la sécurité publique". On peut donc supposer que Simon Magnol était suspecté d’être communiste.

Son nom n’apparaît sur aucun monument commémoratif.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article225964, notice MAGNOL Simon, François [pseudonyme dans la résistance : Simon] par Eric Panthou, version mise en ligne le 13 avril 2020, dernière modification le 13 février 2022.

Par Eric Panthou

SOUCES : SHD Vincennes, GR 16 P 383545, dossier Simon Magnol (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 80925, dossier Simon Magnol (nc). — Mémoire des Hommes. — État-civil Bourg-Lastic et Latronche.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable