HORY Charles, Abel

Fils d’un sous-brigadier de police, Charles Hory, sous-chef de manutention à la gare des chemins de fer de l’État du Havre, faisait partie des minoritaires qui prirent le contrôle du syndicat CGT des Cheminots du Havre le 22 février 1917. Le nouveau bureau élu comprenait Gaston Raulin (secrétaire), Francis Fouré et Louis Métayer (secrétaire adjoints), Gabriel Jousson (trésorier) Casimir Brillat (trésorier adjoint) et Pierre Égretaud (archiviste) ; Hory était membre de la commission administrative de l’organisation qui comptait 430 adhérents.

En 1921, il figurait sur la liste des 102 membres du CSR du Havre avec 15 autres cheminots. Au lendemain du congrès confédéral de Lyon (septembre 1919), les minoritaires de la CGT, pronant l’adhésion à la IIIe Internationale, organisèrent les Comités syndicalistes révolutionnaires dont l’objectif était de conquérir les directions des Unions, Fécérations et syndicats.

Dans leur grande majorité les Cheminots du Havre votèrent l’adhésion à la CGTU en janvier 1922 et Charles Hory était, en juillet 1923, sur la liste des candidats présentés par la CGTU lors de l’élection des délégués du personnel auprès du chef du service de l’Exploitation du réseau de chemin de fer de l’Etat.

Militant de base jusqu’à la fusion avec le syndicat confédéré (CGT) des Cheminots le 13 octobre 1935, il fut membre du bureau élu à cette occasion : Louis Parmentier ex unitaire (secrétaire), Joseph Létang ex confédéré (secrétaire adjoint), Gaston Vaysse ex confédéré (trésorier) Charles Hory ex unitaire (trésorier adjoint) et Léon Leriche ex unitaire (archiviste).

Charles Hory s’était marié avec Adrienne Leclerc au Havre le 10 octobre 1910 et en 1921, il y habitait 94 rue Fois Mazeline.