MARCOFF Marcel

Par Henri-Ferréol Billy

Né le 10 novembre 1890 à Ormeaux (Seine-et-Marne), mort des suites de ses blessures le 13 octobre 1944 à Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier) ; artificier ; résistant.

Fils d’Édouard Léonce Marcoff, charretier, et de Claire Lucie Mignot, Marcel Marcoff habitait en 1906 avec ses parents à Melun (Seine-et-Marne).

En 1910, au moment de son recensement militaire, il était marinier en Seine-et-Marne. Il a intégré la classe de 1911 étant incorporé au 1er régiment de Génie le 9 octobre 1911. A l’issue de ses deux ans de service, à sa demande, il a été maintenu dans le service armé par décision du 2 octobre 1913. Le 8 novembre, il est passé dans la réserve mais maintenu au corps par suite d’une punition de prison. Le 11 novembre 1913, il a été déclaré parti et rayé des cadres. C’est probablement à ce moment-là qu’il s’est retiré cité Griset à Paris, XI° arr.

Dans le cadre de la mobilisation générale du 1er août 1914, il a été rappelé à l’activité. Arrivé au corps le 3 août, il est passé au 114e régiment d’artillerie lourde. Le 1er novembre 1915 il est passé au 107e régiment d’artillerie lourde, puis le 10 mai 1916 au 2e régiment d’infanterie coloniale. Le 16 avril 1917, il est blessé à Troyon (Meuse) par une balle qui lui fracture le coude gauche. Il a reçu à ce titre la médaille militaire par décret du 11 juillet 1920 ainsi qu’une citation à l’ordre de l’armée : « très bon soldat, animé d’un haut sentiment du devoir. Venu volontairement de l’artillerie dans une unité d’infanterie, a toujours donné le plus bel exemple par sa belle attitude au cours des affaires auxquelles il a pris part. A été grièvement blessé le 17 juillet 1915 à Fleury en se portant à l’attaque des positions ennemies » (JO du 10 mai 1918). Il fut ensuite proposé puis admis à une pension de retraite dont il jouira le 23 mai 1918.

Il avait épousé le 27 septembre 1916 à Montluçon (Allier) Marie Louis Piquard, En 1919 et 1921, il était domicilié 170 rue Barbès à Bourges (Cher). En 1919, il s’était proposé pour être un des commissaires du comité du monument aux enfants du Cher morts pour la France (La Dépêche du Berry, 1er octobre 1919). En 1921, il figure dans la liste des candidats non classés pour un emploi (JO du 6 janvier 1921).

En 1944, il était domicilié 115 rue de la République à Montluçon (Allier).

Il a été mortellement blessé fin 1944 dans des conditions que nous ne connaissons pas. Il est décédé le 13 octobre 1944 à 18 heures, rue de Belfort à Saint-Pourçain-sur-Sioule. Son décès a été déclaré le lendemain par Jean Dumas, capitaine et membre de l’État-Major de l’Allier.

Il n’a pas été homologué RIF (Résistance Intérieure Française) ou FFI. Cependant, il a été déclaré « mort pour la France » et une mention additive sur son acte de décès indique qu’il était soldat dans la Résistance Intérieure Française par décision du ministère des anciens combattants du 28 mars 1957.

Son décès ne figure pas en marge de son acte de naissance. Son nom n’apparaît sur aucun monument.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article226204, notice MARCOFF Marcel par Henri-Ferréol Billy, version mise en ligne le 17 avril 2020, dernière modification le 26 avril 2021.

Par Henri-Ferréol Billy

SOURCES : SHD Vincennes : GR 16 P 392630, dossier Marcel Marcoff (nc). — AVCC : AC 21 P 81307, dossier Marcel Marcoff (nc). — Gallica. — Filae. — Mémorial GenWeb. — Fiche de registre matricule (AD Seine-et-Marne en ligne). — État civil, mairie Saint-Pourçain-sur-Sioule et AD Seine-et-Marne (en ligne).

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