MARQUET Élie, Edouard

Fils de Constant, Édouard et de Lucie, Francine, née Philippe, Élie Marquet était célibataire et habitait 1 rue Balzac à Montluçon (Allier) chez ses parents. La famille, originaire de Meurthe-et-Moselle, était sans doute réfugiée dans l’Allier au moment de l’Occupation. Son père habitait Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle), en 1955.

Il rejoignit la résistance le 6 juin 1944, devenant sergent au sein des FFI. Il fut recruté par l’état-major des corps francs de Libération dont le responsable des effectifs était le lieutenant-colonel Franck, le chef d’état-major étant le commandant Raymond Courteau, alias Roger.

Le 9 juin 1944, parti de Montluçon (Allier) pour rallier le Mont-Mouchet via le camp de Saint-Genès-Champespe avec un convoi de maquisards, il fut tué lors d’un affrontement avec une unité militaire allemande rencontrée inopinément à Condat-en-Combraille le (Puy-de-Dôme) en même temps que 31 autres FFI. La plupart furent exécutés sommairement après avoir été capturés.
C’est un jugement du 31 mai 1945 du tribunal civil de Riom qui établit son décès à Condat, ce jugement faisant office d’acte de décès.

En 1946, son père s’étonna que la mention mort pour la France n’ait pas encore été accordée à son fils.
Il obtint la mention Mort pour la France et fut homologué FFI avec date de prise de rang au 1er juin 1944. Il a reçu la médaille de la Résistance (JO du 02/02/1968).

Il a été inhumé à Montluçon.
Son nom figure sur le monument à la mémoire des volontaires FFI à Condat-en-Combraille et sur le monument aux Morts de Chavigny.