BRUNEAU François

Par Jean-Marie Guillon

Né le 6 mai 1874 à Robion (Vaucluse), tué le 22 août 1944 à Gordes (Vaucluse) ; ouvrier agricole ; victime civile.

Fils de Jacques Bruneau , cultivateur, et de Marie Buou, cultivatrice, célibataire, François Bruneau n’a cessé de travailler la terre comme ouvrier agricole d’abord à Cavaillon (Vaucluse) en 1894, puis à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), enfin à Gordes. Il habitait quartier Fontaine basse. Il fut tué chez lui le 22 août 1944 lorsque les Allemands sont revenus à Gordes exercer des représailles après l’embuscade dont ils avaient été la cible la veille au cours de laquelle Antonin Picca (voir ce nom) avait été tué. Il regardait à sa fenêtre lorsqu’il fut abattu par un tir de fusil-mitrailleur.
Son nom figure sur le monument des martyrs de la Résistance à Apt (Vaucluse), sur le monument aux morts de Gordes et dans le carré militaire du cimetière de ce village.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article226413, notice BRUNEAU François par Jean-Marie Guillon, version mise en ligne le 21 avril 2020, dernière modification le 29 mars 2022.

Par Jean-Marie Guillon

SOURCES : Arch. dép. Vaucluse 1107 W 7. — Mémoire des hommes SHD AVCC 21 P 319847 (nc). — Louis Coste (dir.), La Résistance du pays d’Apt, de la Durance au Ventoux, Apt, 1974, rééd. 1982, p. 38. ⎯ Jean-Paul Jouval, Mémorial des victimes des communes du canton d’Apt. Seconde Guerre mondiale, Indochine, Algérie, Apt, Le Souvenir français, 2017, p. 62-63. ⎯ état civil.

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