LEVITRE François

Fils de Jean-Baptiste Levitre, ouvrier maçon, et de Pierrette Glaumont, en novembre 1885, François Levitre, ouvrier en limes, fut élu président de la chambre syndicale des ouvriers en limes de l’usine d’Arnay-le-Duc, le trésorier étant Bidault. Il anima un mouvement de grève des ouvriers limeurs pour revendiquer des augmentations de salaire en avril 1887. 170 salariés sur les 240 de l’usine étaient en grève. Le patron de l’usine porta plainte contre les dirigeants du syndicat, sept d’entre-eux furent condamnés par le tribunal de Beaune de huit jours à deux mois de prison, dont François Levitre. Le syndicat qu’il dirigea encore en 1895, fut représenté par Louis Mazereau* de la chambre syndicale des ouvriers métallurgistes de Dijon, au 7e congrès national corporatif constitutif de la CGT qui se tint à Limoges, en septembre de la même année. Il fut licencié à la suite d’une nouvelle grève en 1897 et ne retrouva pas d’emploi jusqu’à son décès. Il se maria en 1877 à Arnay-le-Duc avec Anne Bouhier, ouvrière en robes, décédée en 1888. Il se remaria le 4 février 1894 à Arnay-le-Duc avec Pierrette Loriot. Domicilié à Arnay-le-Duc lors de son décès.