CAPELIER Fernand, Honoré, écrit parfois CHAPELIER ou CAPPELIER [Seine-Maritime]

Par Jean-Jacques Doré

Né le 27 mai 1879 à Armentières (Nord), mort à Rouen (Seine-Maritime) le 18 février 1957 ; employé de commerce de Sotteville-les-Rouen puis de Rouen ; secrétaire du syndicat de l’Alimentation de Sotteville-les-Rouen de 1912 à 1914 et trésorier adjoint de l’Union départementale de Seine-inférieure en 1913 et 1914 ; secrétaire des Employés de commerce de Rouen de 1920 à 1939 ; communiste.

Fils de Charles-Henri, Joseph Capelier et de Apolline-Marie Vermeersch, ménagère, Fernand, 1m72, cheveux et yeux châtains, était employé de commerce à Beauvais (Oise) lors de son appel sous les drapeaux dans un régiment de chasseurs à pied du 14 novembre 1900 au 25 septembre 1901, service écourté comme fils unique d’une veuve. Il quitta Beauvais pour l’agglomération rouennaise lorsqu’il fut employé dans une épicerie de Sotteville en 1903.

Principal animateur du syndicat CGT de l’Alimentation de Sotteville-lès-Rouen dont il fut secrétaire de 1912 à 1914 et délégué au congrès constitutif de l’Union départementale, tenu au Havre le 19 octobre 1913, il fut élu trésorier adjoint de la nouvelle organisation, siégeaient au bureau avec lui Pierre Grandin secrétaire, Marcel Hodebourg secrétaire adjoint, Émile Choix trésorier et Fernand Périer archiviste.

Mobilisé dans le génie du 1er août 1914 au 1er février 1919, il fut embauché à Rouen dans un magasin de confection et mit sur pied avec Robert Harand le syndicat CGT des Employés de commerce, il succéda à ce dernier à la tête de l’organisation en 1920. Minoritaire, membre du Comité syndicaliste révolutionnaire local et archiviste de la Bourse du travail de Rouen de 1921 à 1923, Capelier fut présenté par le Parti communiste aux élections du Conseil général le 14 mai 1922 (1587 voix seulement se portèrent sur son nom).

Secrétaire des Employés de commerce de 1922 à 1935, Capelier resta fidèle à la CGTU alors que la majorité de l’Union locale, derrière Maurice Gautier et Victor Engler, basculait dans la contestation de la mainmise du PCF sur les syndicats. Élu archiviste de la 19ème Union régionale unitaire au congrès extraordinaire d’Elbeuf le 4 septembre 1927, puis membre de la Commission exécutive jusqu’en 1929, il s’opposa à son tour à la politisation de l’organisation et rejoignit le Ligue syndicaliste en octobre 1929.

Secrétaire des Employés de commerce jusqu’à la guerre, Fernand Capelier siégea au Conseil des prud’hommes de 1920 à 1939.

Marié à Rouen le 19 août 1908 avec Elisabeth Morue puis le 14 janvier 1925 avec Georgette Houdoux, il habita 60 rue du Bac entre 1904 et 1919 au moins. Il mourut à Rouen le 18 février 1957.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article226483, notice CAPELIER Fernand, Honoré, écrit parfois CHAPELIER ou CAPPELIER [Seine-Maritime] par Jean-Jacques Doré, version mise en ligne le 9 octobre 2022, dernière modification le 10 octobre 2022.

Par Jean-Jacques Doré

SOURCES : Vérités, novembre 1913. — Le Prolétaire normand, passim. — Arch. com. Rouen 7 F 3 Bourse du travail — Arch. Nat. F7/13619. — Arch. dép. Seine-Maritime 1 MP 260. Conseillers radiés en 1940, 1 MP 250 Communisme. — Arch. dép. Nord État civil. — Arch. dép. Oise Matricule militaire.

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