CHAUSSEGROS Jean, Louis dit le commandant "Mermoz"

Louis Chaussegros était responsable des JC (Jeunesses comunistes) à Clermont-Ferrand. Arrêté, il fut interné à Saint-Martin-de-Ré (Île de Ré). Il y rencontra Maurice Cêtre, qui avait été interné en tant que responsable des JC en Côte-d’Or. Il s’évada de l’île de Ré avec ce dernier en octobre 1943 et le suivit jusqu’en Côte-d’Or où il devint l’un des responsables FTP avec le pseudonyme "Mermoz". Il fut nommé CER (Commissaire aux effectifs régional) c’est-à-dire recruteur à l’été 1944. Il était appelé le "commandant Mermoz" ou "P’tit Louis". Il était hébergé à Dijon chez des amis et il changeait souvent d’adresse. Le 28 janvier 1944 le major allemand Werner fut blessé dans un attentat à Pont-de-Pany, dans la vallée de l’Ouche (Côte-d’Or) et enlevé par le maquis. Louis Chaussegros participa à l’attentat. Selon Jean Frilley (Christian) un responsable du FN chez lequel il était hébergé à ce moment-là, il fallut brûler les vêtements maculés de sang de Mermoz qui avait porté dans ses bras le major blessé. Il organisa la création du futur maquis "Liberté".
Le 3 juillet 1944, il visite le camp du maquis Liberté. Il fut tué selon Gilles Hennequin le 10 août 1944 à Dijon mais la mairie de cette ville ne possède pas l’acte.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossier SHD Vincennes GR 16 P 124377 (nc) et reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 25 février 1958 (paru au JO du 18/03/1958).
Son nom ne semble pas inscrit sur un monument.