Par Daniel Heudré
Né le 27 novembre 1920 à Saint-Denis (Seine), exécuté sommairement le 6 juillet 1944 à Saint-Hilaire-des-Landes (Ille-et-Vilaine) ; résistant FTP.
Henri Cloest entra dans la Résistance en janvier 1943 et devint responsable du secteur de Dol-de-Bretagne et Combourg.
En juillet 1943, il participa à des déraillements de trains, opérations de sabotage pratiquées de mars à septembre par le commandant Louis Pétri, d’abord à Bonnemain avec 14 wagons détruits sur la ligne Rennes-Saint Malo, et le trafic interrompu pendant deux jours, ensuite à Combourg. Il récupéra des explosifs et du matériel de guerre dans les camps allemands sur la côte de Saint-Malo. En septembre 1943, il fut arrêté, le 3 septembre 1943, à La Boussac, avec Jean Genouvrier, suite à un attentat manqué à Romazy et à la trahison de Messenich, lui-même piégé par la police de Vichy.
Interné à la prison Jacques Cartier de Rennes, il fut torturé par les autorités allemandes. Il fut transféré à la prison de Vitré qui sera libérée le 30 avril 1944 par des FTP et réussit à s’enfuir. Il rejoignit le maquis de Broualan, puis Saint-Marc-le-Blanc, afin de mener des opérations contre les convois allemands montant sur le front de Normandie.
Voulant rejoindre son chef à Saint-Sauveur-des-Landes, il tomba aux mains des autorités allemandes. Il fut tué le 6 juillet 1944 à Saint-Hilaire-des-Landes.
Il avait 23 ans. Son nom figure sur l’obélisque de Saint-Marc-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine).
Par Daniel Heudré
SOURCES : ADIV 16-Commandant Pétri, Les hommes du maquis, Imp. Le Vallon.— Mémoire des Hommes (nc).