Par Jean-Marie Guillon
Né le 10 janvier 1881 à Saint-Jacques (Hautes-Alpes), mort des suites de ses blessures en octobre 1944 à Chauffayer (Hautes-Alpes) ; victime civile.
Il était le fils de Pierre Dévoluy et d’Alphonsine Maurel, cultivateurs au hameau de Paris, commune de Saint-Jacques dans le Valgaudemar.
Le 20 août 1944, FTP et membres de l’Armée secrète (AS) du Champsaur et du Valgaudemar parvinrent à arrêter une partie de l’après-midi, entre Chauffayer et Saint-Firmin (Hautes-Alpes), une colonne de la Wehrmacht venant de Grenoble (Isère) pour porter secours à la garnison de Gap (Hautes-Alpes) attaquée par les FFI (Forces françaises de l’Intérieur) et les Américains. Ce jour-là, plusieurs résistants et civils furent tués dans le secteur par les Allemands. Élie Devoluy fut l’une de ces victimes. Tentant de se cacher dans un fossé, il fut mortellement blessé d’un coup porté à bout portant dans le quartier des Banettes. Il mourut en octobre.
Son nom figure sur le monument aux morts de Chauffayer et le monument « aux héros résistants du Champsaur et Valgaudemar » à Laye (Hautes-Alpes).
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Mémoire des hommes DAVCC Caen 21 P 335666 (nc). ⎯ champsaur.net/morts-pour-la-france-dans-le-champsaur-en-39-45-2. ⎯ Collectif, Ils se souviennent 1942-1945. La Résistance et le maquis en Champsaur-Valgaudemar racontés par ses habitants, Planète Champsaur-Valgo, 2018, p. 192. ⎯ Richard Duchamblo, Cahiers "Maquisards et Gestapo", Gap, Ribaud Frères, 19 cahiers 1945-1949, reprint 2005, Gap, Éditions des Hautes-Alpes, tome 2, 18e cahier. ⎯ état civil.