DELOSTAL Marcel, Eugène, Georges

Marcel Delostal était le fils de Blaise Georges, échaudeur et de Blanche Marie Morel, couturière, domiciliés rue du Cherche-Midi, à Paris VIe arr.
Il entra dans la Résistance au maquis de l’Ain à la compagnie de Richemond, installée au col du même nom.
Le 11 juillet 1944, l’ennemi lança l’opération Treffenfeld contre les maquis de l’Ain. Une colonne partie de Seyssel le 8 juillet atteignit Bellegarde dans la matinée. À dix heures du matin, elle se heurta aux forces du maquis et un violent combat se déclencha au tunnel de la Crotte entre Châtillon et Trébillet. Les Allemands furent bloqués et durent employer de gros moyens : artillerie, mitrailleuses lourdes, aviation et prises d’otages. La bataille va durer plusieurs jours avant que les maquisards ne reçoivent l’ordre de décrocher. Le 12 juillet 1944, une colonne de soldats allemands attaqua le maquis de Richemond. Marcel Delostal fut fait prisonnier avec deux autres maquisards lors de leur repli sur le plateau du Retord après les combats. Il fut conduit avec ses camarades à Saint-Germain-de-Joux et fusillé le 14 juillet 1944.
Il n’a pas été trouvé d’acte de décès à son nom dans les registres d’état civil, à Chanay.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de naissance le 18 décembre 1946 et fut homologué au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), dossier GR 16 P 171764.
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de Richemond érigé au col de Richemond, à Chanay (Ain).