BONNET Lucien, Henri

Lucien Bonnet, réfractaire au Service du travail obligatoire, avait rejoint la Résistance.

Instituteur à Périgueux, il était membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs après la guerre. Élu au conseil départemental de l’enseignement primaire en 1951, il en démissionna à la fin de 1953à à la demande du syndicat pour protester contre la politique gouvernementale répressive et antilaïque. Il fut réélu en janvier 1954.

Lucien Bonnet fut détaché aux Francs et Franches camarades et animait dans le département les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active. Investi dans les œuvres laïques et les colonies de vacances, il était membre du bureau de la Fédération des œuvres laïques. Il fonda en 1947 la première association familiale laïque de Dordogne. Il cofonda le Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL).

Il devint le secrétaire départemental de l’Union départementale des associations familiales et son président de 1989 1998. Il fut membre du conseil d’administration, puis vice-président de la Caisse d’allocations familiales.

Membre du Parti socialiste SFIO, de l’Union de la gauche socialiste, il passa au Parti socialiste autonome puis au Parti socialiste unifié.

Annonçant son décès, Sud-Ouest, le 24 avril 2012, le qualifiait de « pionnier des mouvements laïques ». Ses obsèques civiles se déroulèrent, le 25 avril, à la salle des fêtes d’Église-Neuve-de-Vergt.

Un fonds Lucien Bonnet, comprenant des archives sur les comités de défense des libertés en 1961-1962, a été déposé par son fils à l’Institut T-Saint-Apreribune socialiste.