Claix (Isère), 27 novembre 1943, 20 et 27 juillet, 11 août 1944

Le 27 novembre 1943, Le corps du docteur Jacques GIRARD fut trouvé au croisement de la route allant de Claix à Seyssins et du chemin allant à Malhivert, au lieu-dit "Les Peyrouses".
Il avait été arrêté la veille par une équipe composée de miliciens venus de Lyon (Rhône) et de policiers allemands et fut abattu dans la nuit de trois balles d’arme de poing.
Le 20 juillet 1944, quatre gendarmes de garde au phosgène déposé dans les galeries du fort de Comboire (Isère) furent arrêtés par des soldats qui stationnaient au hameau de Malhivert, commune de Claix, alors qu’ils venaient de prendre leur repas au café Seigle.
Désarmés, il furent sommairement exécutés sans aucune justification. Jean BOURREL, Georges DOURET et Georges JOURDAN moururent sur le coup. Le quatrième gendarme, bien que grièvement blessé, réussit à se réfugier chez un habitant du hameau de La Balme où il fut soigné.
Le 27 juillet 1944, Pierre LAVASTRE, un jeune soldat du 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué dans le Vercors, fait prisonnier, fut sommairement exécuté.
Le 11 août 1944, une jeune résistante, Paulette VERDON, qui avait été arrêtée fin juillet 1944 à Grenoble par la Gestapo et détenue depuis, fut amenée en voiture au même lieu où l’on avait trouvé le corps du Docteur Girard et sommairement exécutée.

Un monument commémoratif fut érigé à Claix et la rue où il se dresse prit le nom de rue des Martyrs.
Il porte les noms de
Jacques GIRARD
Jean BOURREL
Georges DOURET
Georges JOURDAN
Pierre LAVASTRE
Paulette VERDON
et de
Georges TORD, né à Claix et sommairement exécuté à Seyssinet-Pariset (Isère) le 21 juillet 1944.