DHIVER

Un Dhiver dirigeait en 1932 la Jeunesse ouvrière sportive d’Argenteuil (Seine-et-Oise) qui comptait une quarantaine de membres (football, cyclisme). Cette organisation avait son siège au Pré-Saint-Gervais (Seine).
Arthur Dhiver représenta les syndicats des Métaux d’Argenteuil et de Mantes (Seine-et-Oise) au Ve congrès de la Fédération des Métaux, à Lille, en juillet 1921. De tendance minoritaire, il appartint au comité national mis en place par les minoritaires après la scission syndicale (voir Allard).
Il représenta le syndicat d’Argenteuil au Ier congrès de la Fédération unitaire des Métaux, en juin 1922, à Saint-Étienne (Loire). Il soutint les candidatures de Chevalier, Massot et Parmentier au secrétariat fédéral. Lors du IIe congrès fédéral, en 1923, une délégation unitaire fut désignée pour rencontrer les représentants de la Fédération confédérée. Quatre minoritaires firent partie de la délégation unitaire : Argence, Dhiver, Quesnel et Vassart.
Un Dhiver fut arrêté en octobre 1939 pour infraction au décret-loi du 26 septembre 1939 en compagnie de plusieurs autres militants communistes d’Argenteuil et condamné le 16 février 1940 par le 2e tribunal militaire de Paris à trois ans de prison. Il s’agit sans doute de Jean Dhiver, né le 27 novembre 1920 à Argenteuil, qui fut déporté le 24 janvier 1943 vers Sachsenhausen puis transféré à Buchenwald et à Flossenburg et qui mourut le 1er mars 1945 à Mülsen.