Par Jean-Luc Marquer
Née le 15 octobre 1926 à Saint-Georges-de-Commiers (Isère), sommairement exécutée le 11 août 1944 à Claix (Isère) ; sans profession connue ; résistante
Paulette, Jeanne, Églantine Verdon était la fille d’Eugène, Alexis, François et d’Églantine, Marie, Louise Guigou, son épouse, gantière.
Célibataire, elle habitait ordinairement avec sa mère, veuve depuis 1941, 11 rue Charrel à Grenoble (Isère) mais était hébergée par les Sœurs Franciscaines de La Tronche (Isère) en juillet 1944. Selon sa mère interrogée pour le Mémorial de l’oppression, ce n’était que provisoirement, « traversant une mauvaise période ».
Elle s’engagea dans la Résistance sans que l’on sache exactement quelle fut son action.
Ayant quitté les Sœurs Franciscaines le 21 juillet 1944, elle fut arrêtée par la Gestapo le 24 ou le 25 juillet 1944 et détenue dans sa prison jusqu’au 11 août 1944, selon une de ses codétenues.
Le 11 août 1944, vers onze heures du matin, on découvrit le corps d’une jeune fille tuée par balles dans le talus de la route allant de Claix à Seyssins , en-dessous du hameau de Malhivert, commune de Claix (Isère).
Le garde-champêtre de Claix trouva sur place huit douilles de 9mm. Il apprit également que deux ou trois heures plus tôt, une automobile venant de la direction de Claix avait amené la jeune fille et que les occupants du véhicule, en civil, l’avait abattue d’une rafale de mitraillette avant de rebrousser chemin.
Dépourvue de documents d’identité, la victime fut enterrée comme inconnue au cimetière communal de Claix.
Elle fut identifiée le 12 septembre 1944 par Églantine Verdon comme étant sa fille Paulette Verdon.
Elle obtint la mention "Morte pour la France".
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé rue des Martyrs à Claix.
Voir : Claix
Notice provisoire
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 454 — SHD Vincennes, GR 16 P 589268 (à consulter) — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil