Par Jean-Marie Guillon
Né le 21 septembre 1918 à Marseille (Bouches-du-Rhône), tué au combat à Ristolas (Hautes-Alpes) le 11 septembre 1944 ; profession inconnue ; Organisation de résistance de l’Armée (ORA)-Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Fils adoptif d’un couple sans enfant de Guillestre (Hautes-Alpes), Roger Daurelle faisait partie de la section FFI de l’aspirant Jean Chevalier. Il participa aux opérations de la libération dans le Queyras (Hautes-Alpes) alors que les Allemands s’étaient repliés sur la frontière italienne et menaçaient la haute vallée. Il faisait partie de l’un des trois groupes envoyés à La Monta, hameau de la commune de Ristolas, le 11 septembre 1944 pour surveiller le col Lacroix dans l’attente d’une attaque allemande. Son groupe fut attaqué à 13 heures 30 et pris à revers par des soldats infiltrés dans la nuit. Roger Daurelle et Élie Bertolino (voir ce nom) perdirent la vie dans l’affaire. Ils furent inhumés à Guillestre avec les honneurs militaires et en présence de deux mille personnes d’après le journal local
Il fut reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur le monument aux morts de la Libération de La Monta (Ristolas).
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : site internet Mémoire des hommes SHD Caen AC 21 P 113091 et SHD Vincennes 16 P 159670 (à consulter). ⎯ dossier Commission d’histoire de l’Occupation et de la Libération de la France, Hautes-Alpes, secteur Q-Queyras, p. 87. ⎯ Raymonde Meyer-Moyne et alii, 1940-1945, Le temps du refus. La Résistance dans le Guillestrois/Queyras, Aix-en-Provence, Groupe Calade, 2004, p. 212-217.