BONTOUX Marie-Louise [née RENARD Marie-Louise, Hélène]

Par Alain Dalançon

Née le 31 mai 1905 à Paris (XIe arr.), morte le 17 décembre 1979 à Paris (XIVe arr.) ; professeure agrégée d’anglais ; militante syndicaliste du SPES puis du SNES.

Son père, Paul, Augustin Renard, et sa mère, née Louise, Aimée Leblanc, étaient instituteurs et habitaient 163, boulevard Voltaire à Paris (XIe arr.) ; ils terminèrent leur carrière, lui comme directeur d’école, elle, comme directrice d’école maternelle dans le XXe arrondissement, et se retirèrent à Saint-Raphaël (Var) en 1927. Après son baccalauréat (série philosophie), Marie-Louise Renard obtint une licence ès lettres à la Sorbonne en 1925, et fut reçue seconde à l’agrégation mixte d’anglais en 1927.

Elle fut nommée professeure au lycée Champollion à Grenoble (Isère) en 1928, obtint sa mutation à Marseille (Bouches-du-Rhône), d’abord au lycée de garçons Saint-Charles en 1929, puis au lycée de filles Longchamp où elle demeura de 1931 à 1953.

Elle épousa le 5 août 1931 à Saint-Raphaël, Paul, Louis Bontoux, ancien élève de l’École normale supérieure (1923-1927), reçu 4e à l’agrégation de grammaire la même année qu’elle, et qui était professeur au lycée Saint-Charles à Marseille. Il était le fils d’une institutrice, Aimée, Marie Paul, et de François, Henri Bontoux, instituteur, qui devint 2e adjoint au maire socialiste Flaissières de Marseille et président de l’Association amicale des fonctionnaires des écoles primaires supérieures de France et des colonies de 1922 à 1931, et à ce titre membre du Conseil supérieur de l’Instruction publique. Ils eurent deux enfants.

Tous les deux étaient adhérents du Syndicat national autonome des professeurs de lycée et de l’enseignement secondaire féminin. Favorables au passage du syndicat à la CGT, ils adhérèrent au nouveau Syndicat du personnel de l’enseignement secondaire (SPES) affilié à la FGE-CGT, fondé en 1937. Marie-Louise Bontoux devint secrétaire adjointe de la section académique d’Aix-Marseille, représentante des professeures féminines de lycée, et le demeura jusqu’en 1940.

Pour faciliter les études de leur fille à Paris, ils obtinrent leur mutation dans la région parisienne. Elle fut nommée à Paris, au lycée Claude Monet (annexe du lycée Fénelon) en 1953, puis au lycée Victor Duruy en 1954, où elle termina sa carrière en 1963. Lui, après une année au lycée Hoche de Versailles (Seine-et-Oise) rejoignit le lycée Montaigne à Paris, où il prit sa retraite en 1967.

Tous les deux étaient adhérents du Syndicat national de l’enseignement secondaire (FEN) se reconnaissant dans la majorité autonome, et, la retraite venue, ils continuaient à adhérer au Groupement des retraités de l’enseignement secondaire créé par le SNES.

Ils habitaient 59, avenue du Maine à Paris (XIVe). Paul Bontoux était décédé peu avant son épouse, le 12 octobre 1979.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article227007, notice BONTOUX Marie-Louise [née RENARD Marie-Louise, Hélène] par Alain Dalançon, version mise en ligne le 2 mai 2020, dernière modification le 4 novembre 2021.

Par Alain Dalançon

SOURCES : Arch. Nat., F17/28091 ; 28843. — Arch. IRHSES (Bulletin de l’enseignement primaire supérieur, Bulletin du SPES, Arch. GRES). — État civil Paris et Marseille. — Notes de Jacques Girault.

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