SALESSE Lucien, Jean

Lucien Salesse est le fils de Pierre, tailleur de pierres, et de Marie Louise Gravière. Célibataire, il résidait Rue Saint Dominique à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Il avait un frère Georges, né en 1921, sous-lieutenant dans la Résistance qui décéda à l’Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand, le 1er mars 1945.
Jean Vernières, membre du SD, relate les faits suivants lors de son interrogatoire ;
« Jean Achon, chef régional de la Milice fit arrêter un nommé Valleix demeurant, rue Fontgiève à Clermont-Ferrand suite à un attentat à l’explosif contre la pharmacie de mon père. Il me demanda de venir assister à son exécution qu’il avait prévu ce 18 juillet 1944 ; Au dernier moment, Valleix ne sera pas fusillé aujourd’hui mais à sa place, un nommé Salesse Lucien qui avait momentanément était confié à l’Office de Placement Allemand (OPA) ». Il ajoute : « Et c’est accompagné de Bonichon milicien, de Clinchamps secrétaire de Achon et de Jacques Lelièvre que nous sommes allés à l’OPA en voiture, récupérer Salesse. Après un court trajet, nous nous sommes arrêtés à Aubière (Puy-de-Dôme) près des Fours à Chaux, sur la route d’Issoire. Conduit dans un petit chemin, Jacques Lelièvre lui tira une balle dans la nuque et moi, je l’achevais alors qu’il était à terre... »

C’est en ce lieu que son corps fut découvert.

Reconnu « Mort pour France », il n’a pas été homologué FFI.

Son nom est inscrit à la Bourboule, sur le Monument Commémoratif et sur la Plaque Commémorative de la mairie.