Par Jean Belin
Né le 19 mai 1897 à Seurre (Côte-d’Or), mort le 20 décembre 1956 à Dijon (Côte-d’Or) ; ouvrier métallurgiste à Dijon (Côte-d’Or) ; syndicaliste CGTU de la Côte d’Or
Fils d’Henri Verpeau, maréchal-ferrant, et de Anne Francine Prin, après le décès de son père, la mère d’Armand Verpeau vint s’installer à Dijon avec ses deux fils au début des années 1900. Il fut embauché comme ajusteur à l’entreprise métallurgique Pétolat à Dijon avant et après son incorporation de janvier 1916 à novembre 1919. Engagé à la CGT, Armand Verpeau était en 1925 trésorier du syndicat unitaire des Métaux de Dijon dont Prosper Poulet* était le secrétaire général. Embauché à la fabrique de machines-outils Wormser Frères et fils en 1926, il fut licencié à la suite d’une grève qu’il dirigea en 1929. Cette période était marquée par une répression patronale féroce à l’encontre des syndicats ouvriers et plus particulièrement de la CGTU. Armand Verpeau eut beaucoup de mal à retrouver un emploi dans l’industrie métallurgique. Il était à nouveau licencié des ateliers Lallouette à la suite des grèves avec occupation de juin juillet 1936, et avant de retrouver un emploi de fraiseur chez Boutillon-frères en 1938. Il fut membre du bureau du syndicat des métaux de Dijon après la guerre. Il se maria le 21 février 1925 à Dijon avec Marie Jeanne Mélanie Retrouvey, culottière, avec laquelle il eut un fils, André. Domicilié au 41 rue des Perrières à Dijon en 1936.
Par Jean Belin
SOURCES : Arch. Nat. F 7/12981. — Arch. Départementales de la Côte-d’Or, état civil, recensement de la population, fiche de recrutement militaire. — Arch. IHS CGT 21, syndicat des métaux de Dijon. — Arch. Municipales de Dijon, sous- série SG 23 A-B.