DIJON Daniel, Marat, Gabriel

Par Jacques Girault

Né le 2 novembre 1945 à Paris (XVIIIe arr.), mort le 3 janvier 1993 à Sorgues (Vaucluse) ; instituteur ; militant communiste du Vaucluse, adjoint au maire de Sorgues.

Fils d’un facteur des postes, militant puis vétéran communiste, et d’une ouvrière communiste, membres actifs de la CGT, Daniel Dijon ne fut pas baptisé. Élève de l’école puis du collège de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), il entra à l’École normale d’instituteurs d’Avignon (Vaucluse) en 1962. Instituteur à l’école Jean Jaurès de Sorgues (1966-1981), il fut nommé directeur de l’école primaire de Monteux (1981-1993). Il participait à l’encadrement des séjours de vacances des jeunes.

Blessé dans un match avec le Rugby club sorguais, il commença son service militaire dans l’armée de l’Air puis fut réformé. Il se maria en mars 1970 à Sorgues avec Martine, Josette Durand, institutrice qui adhéra au PCF par la suite. Le couple eut deux enfants.

Daniel Dijon adhéra au Parti communiste français en 1962. Secrétaire de la cellule communiste de l’école normale, il était membre du comité de la section d’Avignon. Il entra au comité de la fédération communiste en 1962, puis au bureau fédéral en 1966. Secrétaire à l’organisation de la section de Sorgues, il suivit le stage central pour instituteurs communistes en 1965. Il suivit l’école centrale d’un mois en 1972 et fut membre du comité fédéral à partir de 1974.

Daniel Dijon, militant « Unité et Action » au Syndicat national des instituteurs, entra au conseil syndical de le section départementale du SNI puis SNI-PEGC .

Conseiller municipal de Sorgues depuis 1971, il fut élu adjoint au maire en 1977 et en 1983. À partir de 1989, il fit partie de la minorité de gauche du conseil municipal désormais dirigé par la droite élue avec l’apport des voix du Front national. Pendant ses mandats, Daniel Dijon fut chargé des questions scolaires, puis reçut la responsabilité de l’urbanisme (plan d’occupation des sols, création d’un stade avec piste d’athlétisme en tartan, construction de groupes scolaires, d’un centre administratif, aménagement de la zone commerciale d’Avignon-Nord, extension de la station d’épuration). Il s’occupa pendant quelques années de l’école de rugby et présida la Maison des jeunes. En 1984, il participa à la création d’un festival international de jazz, puis à sa présidence qu’il quitta puisque la nouvelle municipalité ne le subventionnait plus, mettant fin au festival en 1994. En outre, muni d’une carte de journaliste, il rendait compte, dans Le Provençal, des concerts de jazz de la région.

Daniel Dijon était resté membre du PCF, tout en partageant les raisons qui amenèrent son épouse à le quitter.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article22727, notice DIJON Daniel, Marat, Gabriel par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 29 octobre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Presse locale. — Renseignements fournis par la veuve de l’intéressé.

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