Par Jean-Luc Marquer
Né le 14 juillet 1922 à Voiron (Isère), mort au combat le 21 juillet 1944 à Lans (aujourd’hui Lans-en-Vercors, Isère) ; sans profession connue ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
René, Charles, Léon Dechandol était le fils de Pierre, Georges, industriel, et de Jeanne, Alice, Adèle Béridot, son épouse.
Il était célibataire et habitait à Voiron (Isère).
Il rejoignit la Résistance et s’engagea au 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué dans le Vercors et qui relevait du secteur 8 de l’AS-Isère. Il faisait partie des combattants du Camp 5.
Le 21 juillet 44, aux premières heures du jour, une colonne allemande arriva sur la route venant de Saint-Nizier afin de passer le col de la Croix-Perrin, défendu par des résistants du C5, mais les maquisards étaient en alerte. Il y eut un accrochage à la carrière, sur la route du col à Lans (aujourd’hui Lans-en-Vercors, Isère). René Dechandol fut tué au combat et Alexandre Ginet, fait prisonnier, fut immédiatement passé par les armes.
René Dechandol obtint la mention "Mort pour la France". Il fut cité à l’ordre de l’Armée, fut décoré de la Croix de guerre et de la Médaille Militaire à titre posthume.
Il est enterré dans la nécropole de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), tombe 96.
Son nom figure sur le monument aux morts de Voiron (Isère).
Notice provisoire
Voir : Lans
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 163258 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 113952 (à consulter) — Le Pionnier du Vercors, N° 81, décembre 1992 — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil