Par Jean-Louis Ponnavoy, Benoit Prieur
Né le 16 août 1924 à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône), exécuté sommairement le 3 septembre 1944 à Viriat (Ain) ; infirmier ; résistant.
Roger Lavenir était le fils de père et mère inconnus, pupille de l’Assistance publique du Rhône et célibataire. Il était domicilié à Bourg et exerçait le métier d’infirmier à l’hospice de la Charité à Bourg (Ain). Il fut arrêté le 3 septembre 1944 alors qu’il était en train de saboter des câbles téléphoniques dans la rue du Maréch.al-Pétain, à Bourg. Il fut immédiatement fusillé au château du hameau des Greffets, à Viriat (Ain).
Il fait partie des 89 maquisards ou militaires tombés dans les combats de la Libération dans le département de l’Ain ou du Jura dont les corps ont été choisis pour être inhumés dans la Nécropole du Val d’Enfer à Cerdon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès le 18 décembre 1945. Il est inscrit FFI dans le Mémorial genweb alors qu’il figure comme victime civile dans Mémoire des Hommes.
Il est inhumé dans la tombe 21 au cimetière du Mémorial des maquis de l’Ain et de la Résistance, à Cerdon (Ain) depuis le 24 juin 1956.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Viriat (Ain).
Par Jean-Louis Ponnavoy, Benoit Prieur
SOURCES : dossier AVCC Caen AC 21 P 363495 Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 40.Wikipédia Cimetière du mémorial des maquis de l’Ain et de la Résistance.— Patrimoine de l’Ain Monument départemental aux Maquis de l’Ain et du Haut-Jura à Cerdon.— Mémoire des Hommes (victimes civiles).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).