DUPON Albert [DUPON Jean, Albert]

Fils de Jean Dupon, voyageur de commerce, et de Marie Monerie, sans profession, Albert Dupon fut ouvrier horloger après son incorporation de mai à novembre 1927, puis mécanicien avant de rentrer dans les services de la ville de Dijon en 1936. Il fut secrétaire général de la branche des Services Publics au sein du Groupement Départemental CGT des Services publics et de Santé de la Côte-d’Or en mai 1939, succédant à Pierre Legrand* qui devint adjoint. Le Groupement comprenait cinq syndicats, dont celui du personnel municipal de la ville de Dijon, et comptait 950 adhérents en 1938. Le groupement avait son siège à la Bourse du travail de Dijon. Albert Dupon, qui était secrétaire général du syndicat du personnel municipal, était membre du conseil d’administration de la Bourse du travail en février 1940. Après l’exclusion des militants de la tendance unitaire en septembre 1939 des directions syndicales et de l’UD, les membres élus à l’unanimité du CA de la Bourse du travail étaient tous de tendance confédérée. Après la Libération, Albert Dupon fut écartée de la direction du syndicat des municipaux au prétexte de collaboration active avec l’occupant pendant la guerre. D’après un témoignage de Louis Chenevoy*, tendance unitaire, secrétaire du syndicat CGT des municipaux après la scission de décembre 1947, cette accusation était non fondée.
Albert Dupon se maria le 1er septembre 1930 à Dijon avec Marcelle Andrée Mazières. Domicilié au 20 rue de la Manutention à Dijon en juin 1939.