Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 29 mai 1916 à Amanvillers (Moselle), mort en action le 29 septembre 1944 à Ramonchamp (Vosges) ; militaire ; résistant de l’armée secrète (AS) du Gers, des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et de la brigade Alsace-Lorraine.
Ernest Guidon était le fils de Marie Ernestine et de père inconnu. Il était marié avec Catherine Icel.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) du Gers puis s’engagea dans la brigade indépendante Alsace-Lorraine créée le 17 septembre 1944 à Dijon sous le commandement d’André Malraux et qui était composée en partie d’Alsaciens-Mosellans ayant fuit l’annexion. Ernest Guidon fut affecté au bataillon Metz et à la compagnie Iéna.
La brigade fut rapidement engagée sur le front des Vosges. Il fut tué à l’ennemi le 29 septembre 1944 d’une balle dans le cou, au col du Mont-de-Fourche, à Ramonchamp (Vosges).
L’acte de décès fut dressé le 30 septembre sur la déclaration de Auguste Kopf, 25 ans, chef comptable à la compagnie Verdun.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 31 janvier 1949 transcrite sur son acte de décès et fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossier SHD GR 16 P 276863 et AC 21 P 200404 (non consultés).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Amanvillers (Moselle) et sur le Mémorial de la brigade Alsace-Lorraine, à Froideconche (Haute-Saône).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : comebal.free.fr. Les morts de la Brigade Alsace-Lorraine.— BIAL 5 05 1978.— Wikipédia Brigade indépendante Alsace-Lorraine.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).