DOLIQUE Marcel

Par Marie-Louise Goergen, Claude Pennetier

Né le 31 mai 1922 à Mers-les-Bains (Somme), mort le 18 novembre 1987 à Amiens (Somme) ; cheminot ; syndicaliste CGT et militant communiste de Seine-Maritime et de la Somme ; membre du secrétariat de l’Union départementale CGT de la Somme.

Fils de Victor Dolique, un cheminot, actif syndicaliste et communiste, Marcel Dolique obtint le certificat d’études primaires et fit un apprentissage de menuisier. Il entra comme ajusteur à la SNCF vers 1938. Il avait adhéré aux Jeunesses communistes en 1935 et adhéra au PCF en 1941. Il combattit dans les rangs des FFI.

Pendant sa tournée de vente de l’Humanité, il fit la connaissance de Mauricette Lefèvre, ouvrière dans une usine de pièces de vélos, qu’il épousa en juillet 1953. Elle cessa de travailler à l’extérieur lorsqu’elle eut des enfants, mais fut une militante du PCF et de l’Union des femmes françaises (UFF).

Militant aux confins de la Seine-Maritime et de la Somme, Marcel Dolique siégeait au comité fédéral de la fédération communiste de Seine-Maritime en 1953 et était membre du bureau de l’Union départementale CGT de Seine-Maritime.

Il était, en 1957-1961, membre du bureau de la fédération communiste de la Somme, membre du bureau de la section communiste de Mers-les-Bains, secrétaire de l’Union locale et militant actif du syndicat des cheminots. En 1959, il était secrétaire de l’Union locale CGT du Tréport, en Seine-Maritime, commune voisine de Mers-les-Bains dans la Somme. Ce fut dans la Somme, qu’il devint secrétaire de l’Union départementale CGT en 1961, tout en restant secrétaire du syndicat des cheminots CGT du Tréport et Mers-les-Bains. Il siégeait encore au comité fédéral communiste de la Somme en 1964, au bureau fédéral en 1965 et 1966, puis au comité fédéral en 1968.

Les ateliers du Tréport ayant fermé, il travailla et milita pendant sept ans, de 1970 à 1977, à Longueau. Sa femme fut responsable locale de l’UFF.

Domicilié depuis 1954 à Flocques, un petit village à proximité du Tréport et de Mers (311 habitants en 1968), il fut aussitôt conseiller municipal, puis de 1977 à sa mort en 1987, maire.

Il eut trois fils qui travaillèrent à la SNCF.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article22800, notice DOLIQUE Marcel par Marie-Louise Goergen, Claude Pennetier, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 9 mars 2021.

Par Marie-Louise Goergen, Claude Pennetier

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — La Vie ouvrière, nº 855, 18 janvier 1961, p. 27. — Service historique de la défense, dossiers des résistants, cote GP16 P 188235. — Comités fédéraux du PCF. — Témoignages. — Notes de Gilles Pichavant.

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