Par Jean-Marie Guillon
Né le 3 mars 1911 à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), abattu le 31 juillet 1944 à Peyruis (Basses-Alpes/Alpes-de-Haute-Provence) ; Armée secrète (AS).
Marié, résidant à Peyruis, Marcel Amalric était l’un des deux responsables du secteur AS (secteur Pershing) en 1943. Avec comme alias "Le Malin", il était l’un des adjoints de Jean Vial, responsable Groupe franc et bras droit de Louis Martin-Bret*, chef départemental des Mouvements unis de la Résistance et de l’AS. Il était aussi un proche de ce dernier. Il fut abattu chez lui par trois inconnus le 31 juillet 1944 dans des conditions qui restent non éclaircies. Fut-il abattu par des policiers allemands ou leurs auxiliaires ? Rien ne le prouve. Fut-il abattu par les maquisards Francs-Tireurs et partisans du secteur ? Jean Vial ne l’avance pas dans ses souvenirs et ne s’étend pas sur cette mort. Jean Garcin, dans l’ouvrage très minutieux qu’il a consacré à la Résistance bas-alpine, n’en dit rien.
Marcel Amalric fut reconnu « Mort pour la France » et son nom se trouve sur le monument à la Résistance bas-alpine de Manosque.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume le 28 décembre 1953.
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Mémoire des hommes SHD Caen AC 21 P 6645 (nc). ⎯ Jean Vial, Un de l’Armée secrète Bas-Alpine. Souvenirs d’un résistant, Marseille, 1946 et rééd. 1974, p. 204.