GONCKEL Ernest, Auguste

Ernest Gonckel était le fils de Louis et de Joséphine Berger, domiciliés à Courchaton. Il se maria le 2 octobre 1931 à Wisches (Bas-Rhin) avec Marguerite Marie Strasbach.
Il quitta l’Alsace pour s’établir en Haute Saône et entra dans la Résistance au maquis du Chérimont, à Magny-Danigon (Haute-Saône) qui était issu en 1943 du Mouvement "Défense de la France". Il fut affilié au groupe Camille Mélard.
Le 18 septembre 1944, ce fut l’anéantissement du maquis de Magny-Danigon. 40 maquisards furent fusillés contre le mur du cimetière et 20 autres furent capturés. Ils furent emmenés à la caserne Dietrich, à Belfort pour y subir des interrogatoires.
Le 26 septembre, ils furent sortis de la caserne et fusillés à l’extrémité du bois de la Miotte, au lieu-dit "Sur-le-Pertus", à Offemont (Terr. de Belfort).
Leurs corps seront découverts par hasard par un agriculteur le 4 avril 1945.
L’acte de décès fut dressé le 5 avril 1945 sur la déclaration du père.
Il fut d’abord inhumé à Courchaton (Haute-Saône). Sa dépouille fut ramenée après la guerre dans sa commune. Il est inhumé dans le cimetière communal, à Wisches (Bas-Rhin).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossiers SHD GR 16 P 262459 et AC 21 P 193864 (non consultés).
Il reçut à titre posthume la Légion d’honneur et la Médaille de la Résistance par décret du 19/04/1958 et publication au JO le 26/04/1958.
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs), sur le monument aux morts, à Wisches (Bas-Rhin), sur la plaque commémorative 1939-1945, à Courchaton, sur la plaque commémorative de l’Amicale FFI François de Grammont-Villersexel, à Villersexel et le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône) et sur le monument du Souvenir, à Offemont (Territoire-de-Belfort).

Offemont 26 septembre 1944