LOCTOR Mathieu

Par Gilles Pichavant

Né le 27 mai 1882 à Saint-Seine (Nièvre), mort le 25 décembre 1970 à Montreuil (Seine, Seine-Saint-Denis) ; facteur de ville à Pontoise (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; militant du syndicat des sous-agents des PTT, puis militant unitaire (CGTU) ; socialiste, puis communiste.

Fils d’un petit propriétaire, Mathieu Loctor fut nommé à Pontoise le 23 avril 1910. Il se syndiqua au syndicat national des sous-agents des PTT. En 1912, il participa au 5e congrès du syndicat, tenu à Paris du 4 au 6 juillet, salle des fêtes de la Bellevilloise, rue Boyer, et fut désigné pour faire partie d’une délégation chargée de porter les revendications au rapporteur du budget.

Le 28 août 1919, il participa au congrès constitutif de la fédération postale qui se tint à la Grange-aux-Belles à Paris. Il intervint dans la 5e séance pour réclamer que le minimum des petits traitements soit relevé pour l’année 1920, en atténuant la différence avec les autres traitements.

Le 6 novembre 1919, pour un groupe de syndiqués de Pontoise, et conjointement avec Navarre, il versa 23 francs à la souscription nationale « pour la propagande » de l’Humanité. Le 15 janvier 1921, il versa 5 francs à la suscription nationale pour le développement du parti socialiste (SFIC).

Loctor fut délégué au 2e congrès de la Fédération postale tenu les 15, 16, 17 juin 1921, salle de la Maison des syndicats, 33 rue de la Grange aux Belles à Paris. Le 16 juin 1921 il fut élu au bureau et, avec Raymond*, il assista Haraux* qui présida la séance plénière.

Le 13 mars 1922, il fut élu représentant du personnel titulaire au Conseil de discipline des services extérieurs, pour le groupe V, sous-groupe b (Facteurs). En 1924, devenu militant unitaire, il fut élu représentant du personnel, mais cette fois comme suppléant, au Conseil de discipline régional de Paris, pour le groupe V, sous-groupe b (facteurs).

En 1922, il participa au congrès du syndicat national des employés des PTT qui se tint du 20 au 22 avril 1922. qui par 64 mandats contre 2 et 6 abstentions les délégués donna mandat au conseil syndical d’adhérer à la CGTU . Le 27 avril, Loctor avait pris la parole pour se déclarer favorable aux comités d’usine et de bureaux, avec participation des non-syndiqués.

En 1924, il participa au congrès de la Fédération postale unitaire tenu à partir du 24 avril à la Grange-aux Belles à Paris. Le 15 février 1925, il participa au conseil national de la fédération Postale unitaire, et avec Mme Falièz*, des ateliers de Paris-Brune, il assista Marin*, militant du syndicat unitaire des ouvriers de PTT de Bordeaux, qui présida la 1ère séance du Conseil national.

Le 22 mai 1926, délégué au 2e congrès de la FPU, il prit la parole dans le débat sur les comités médicaux.

Mathieu Loctor prit sa retraite comme facteur-chef, le 27 mai 1938.

Le 1er avril 1926 à Pontoise, Mathieu Loctor s’était remarié avec Angèle Marie Dupont, cartonnière. Il était veuf de Marie Pert, avec laquelle il s’était marié le 17 janvier 1907 à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) ; puis de Suzanne Bilet, avec laquelle il s’était remarié le 23 mai 1914 à Paris (IVe). Parmi les témoins de 1926, on note Pierre Meslier*, gardien de bureau des PTT à Pontoise, et militant syndicat comme lui.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article228290, notice LOCTOR Mathieu par Gilles Pichavant, version mise en ligne le 27 mai 2020, dernière modification le 27 mai 2020.

Par Gilles Pichavant

SOURCES : L’Humanité, 31 août 1919, 6 novembre 1919, 15 janvier 1921, 21 avril 1922, 28 avril 1924, 16 février 1925, 23 mai 1926 — Le Peuple, 17 juin 1921— La Petite République, 6 juillet 1912 — Bulletin mensuel des postes et télégraphes, mai 1922, 1924, bull N°5, — Journal officiel, 18 novembre 1938. — Archives dép. de la Nièvre, registre matricule, classe 1902, N°482. — État-civil de Pontoise (Val-d’Oise) et de Saint-Seine (Nièvre)

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