THIBOUX ou THIBAUX Maximilien.

Domicilié à Auvelais, Maximilien Thiboux selon le jugement du tribunal de première instance de Namur du 8 mai 1868 et certaines dépositions, ou Thibaux selon le procès-verbal de la gendarmerie de Namur, fait partie des ouvriers prévenus dans le cadre d’une grève qui débute le 9 avril 1868 au charbonnage d’Arsimont et s’étend aux charbonnages de Falisolle et Saint-Roch (aujourd’hui commune de Sambreville). Ce mouvement revendique une demande d’augmentation salariale et six jours de travail par semaine. Lors des dépositions des témoins du 16 avril, seul le chef-porion au charbonnage d’Auvelais, Pierre Cordier identifie Maximilien Thiboux comme étant un des meneurs, avec Jules Thiboux ou Thibaux et François Decoux. Ce dernier ne sait pas si M. Thiboux est allé à Falisolle.

Le 8 mai 1868, le jugement du tribunal de première instance de Namur condamne Maximilien Thiboux et deux coaccusés, François Decoux et Joseph Piret, notamment en vertu de l’article 310 du Code pénal, à dix jours de prison et au paiement solidaire des frais. Les sept autres accusés ont des peines de prison de quinze ou huit jours de prison et au paiement solidaire des frais. Parmi ces derniers, figure Jules Thiboux ou Thibaux, né à Auvelais, âgé de 30 ans. Les liens familiaux, s’ils existent, ne sont pas précisés dans les documents fournis par J. Bayer-Lothe.