CABOSEAU François (fils). [Belgique]

François Caboseau, domicilié à Hingeon, travaille dans les usines de minerai de fer de Houssoye (Vezin) appartenant aux Sociétés anonymes de Seraing et Ougrée. Dans un procès-verbal de la brigade de gendarmerie d’Hingeon daté du 28 juillet 1859, il est accusé, avec Joseph Deheneffe, d’être à l’origine de l’arrêt de travail des 300 ouvriers de l’entreprise de Houssoye, le 25 juillet, car ils « se sont permis de clouer une planche sur le trou de la bure aux échelles, longue d’un mètre cinq centimètres sur quatorze centimètres de largeur… ». Le motif de cette action serait la diminution du salaire constatée par les ouvriers, ce qui est nié par la direction de l’entreprise.

Lors de son interrogatoire le 6 août 1859, François Caboseau – le nom du témoin repris dans le document rapportant cet interrogatoire est orthographié Cabossart – précise que lors de son arrivée sur son lieu de travail, « beaucoup d’ouvriers ne voulaient plus travailler parce qu’on n’est pas assez payé ». Il déclare ignorer qui a cloué la planche avec lui. Il précise qu’au moment de son interrogatoire, il travaille à domicile.

La suite judiciaire donnée à ces faits n’est pas connue.