MONGEY Claude, François

Par Pierre-Henri Zaidman

Né le 1er juin 1840 à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône) ; vernisseur ; domicilié 14, rue des Boulangers (Paris, Ve arr.) ; communard.

Fils naturel d’une manœuvrière, Mongey avait été condamné en 1868 à 15 jours de prison pour outrage à agent. Il s’engagea le 1er juin 1870 dans le 108e régiment d’infanterie, il fut blessé à Champigny le 2 décembre et fut amputé d’un doigt. Il rejoignit son unité le 21 février 1871 et resta cantonné au Luxembourg ; le 21 mars, il tenta de sortir de Paris et fut arrêté par des gardes nationaux qui le conduisirent à la caserne Napoléon. Le 2 avril, il fut convaincu par Dombrowski de s’engager comme sous-lieutenant dans les Éclaireurs de l’Hôtel de Ville ; il rejoignit ensuite les Turcos de la Commune puis la Légion Alsace-Lorraine ; il quitta son poste à la mi-mai et se réfugia aux Invalides déclarant être en subsistance.
Nullement inquiété, il fut réformé le 31 juillet 1871. Il reprit son travail de vernisseur et le 21 janvier 1873, il fut arrêté chez un marchand de vins pour ivresse, tapage et refus de paiement. C’est alors que la justice s’intéressa à lui et à son passé de communard. Il fut déféré devant le 4e conseil de guerre qui l’acquitta le 8 avril 1873.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article228668, notice MONGEY Claude, François par Pierre-Henri Zaidman, version mise en ligne le 2 juin 2020, dernière modification le 2 juin 2020.

Par Pierre-Henri Zaidman

SOURCE : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 138 (962).

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