Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
Né le 19 février 1906 à Épernay (Marne), abattu le 28 août 1944 à Épernay ; livreur ; résistant ; FFI.
Prisonnier de guerre évadé en janvier 1941, il reprit son emploi de livreur dans une blanchisserie d’Épernay réquisitionnée par les Allemands.
En 1942, il fournit au réseau Eleuthère des renseignements sur les effectifs et le matériel des troupes d’occupation. Il distribua des journaux clandestins et ravitailla les gites où étaient hébergés des équipages alliés.
Il participa comme FFI aux combats de la libération d’Épernay. Le 28 août 1944, il fut blessé puis achevé devant le numéro 2 de la rue Jean Pierrot.
Camille Colin a été reconnu « Mort pour la France » et a été homologué FFI. La Médaille de la Résistance lui a été décernée par décret du 23 octobre 1945 publié au JO le lendemain.
À Épernay, son nom figure sur une plaque commémorative apposée au 2, rue Jean Pierrot et sur la liste des « Tués au combat » du monument aux martyrs de la Résistance.
Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
Sources : AVCC, Caen, AC 21 P 47 095. – SHD, Vincennes, GR 16 P 136624. – Arch. Dép. Marne, M 4774, membres de la Résistance tués au combat ou fusillés après capture, liste dressée à la demande du ministère de l’Intérieur en octobre 1944. – L’Union (photo), 25 juin 1946. – Pierre Servagnat, La résistance et les Forces Françaises de l’Intérieur dans l’arrondissement d’Epernay, souvenirs du capitaine Servagnat, 1946. – Organigramme du réseau Éleuthère conservé au Musée de la Résistance nationale de Champigny (photo). – Mémorial GenWeb. – État civil, Épernay (en attente)