MOULINEAU Marius, Raoul

Par Jean-Jacques Doré

Né le 6 février 1885 à Floirac (Charente), mort à Saujon (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) le 12 février 1954 ; mécanicien, ajusteur ; cheminot ; secrétaire adjoint du syndicat CGT des Cheminots de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) de 1928 à 1932.

Fils d’un cultivateur, Marius Moulineau, mécanicien, obtint son brevet d’ouvrier en fer pendant son service militaire effectué dans l’artillerie du 13 octobre 1906 au 25 septembre 1908. Après un séjour à Alger, où il avait été démobilisé, puis à Bordeaux (Gironde), il fut embauché comme aide monteur aux ateliers de Sotteville des chemins de fer de l’État le 5 août 1911. Mobilisé dans l’artillerie le 19 septembre 1914, il fut mis à la disposition de la Compagnie des chemins de fer l’État le 20 mai 1916, comme ajusteur aux ateliers de Sotteville.

Marius Moulineau fut élu secrétaire adjoint du syndicat confédéré [CGT] des Cheminots de Sotteville-lès-Rouen (réseau de l’État) en juin 1928. Le syndicat dirigé par Georges Doutreleau (secrétaire) et Albert Delanef (trésorier), qui comptait alors une soixantaine de membres, ne pesait guère face à l’organisation unitaire (CGTU) forte de 2 000 syndiqués.

Réélu secrétaire adjoint de 1929 à février 1932, il dut s’effacer lorsque les tenants de la ligue syndicaliste emmenés par Émile Pairaudeau quittèrent le syndicat unitaire pour rejoindre la CGT. Le bureau élu en févier 1932 était composé de Maurice Gallois (secrétaire), Émile Pairaudeau,Alphonse Aubry , Marius Duval (secrétaires adjoints), Pierre Ducourt (trésorier), Paul Goujon (trésorier adjoint), Auguste Hédoux et Antoine Marchetti (archivistes). Avec le renfort des unitaires, le syndicat confédéré comptait désormais plus de 700 membres.

Marius Moulineau habitait, à partir de 1911, 12 rue Georges Pelcat à Sotteville-lès-Rouen.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article228822, notice MOULINEAU Marius, Raoul par Jean-Jacques Doré, version mise en ligne le 17 décembre 2021, dernière modification le 18 décembre 2021.

Par Jean-Jacques Doré

SOURCES : La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGT] des travailleurs des chemins de fer, 1er février 1931 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Notes de Louis Botella. — Arch. Dép. Seine-Maritime 10 MP 1410 Syndicats dissous avant 1936. — Direction des affaires sociales de la préfecture dossiers non versés aux archives. — Arch. Dép. Charente État civil, Registre matricule militaire.

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