Par Jean-Marie Guillon
Né le 18 mai 1902 à Lérouville (Meuse), abattu vers le 24 juillet 1944 à Curbans (Alpes-de-Haute-Provence) ; monteur en chauffage central ; membre d’un réseau de renseignement.
Fils de Joseph Bourgeois, lieutenant au 162e régiment d’infanterie en poste à Verdun et de Camille Leclerc, sans profession, André Bourgeois était marié et père de famille. Il travaillait à Gap (Hautes-Alpes). Il y fut arrêté une ou peut-être deux fois par la police allemande en juillet 1944 sur dénonciation de deux jeunes femmes, une serveuse de restaurant et une couturière qui furent condamnées après la Libération par la cour de justice des Hautes-Alpes. Il aurait été abattu en cherchant à fuir. Son corps fut découvert à Curbans le 24 juillet. Il participait au réseau de renseignement Sabot de la Résistance belge. Sa mort reste mystérieuse. Dans la liste des déportés et fusillés que dresse le réseau Sabot après la Libération, il est avancé qu’il a peut-être été exécuté par erreur par des membres des Forces françaises de l’Intérieur et sa mort est située le 21 août 1944, au moment de la Libération.
Il fut reconnu « Mort pour la France. »
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Arch. nat. 72 AJ 80 V (réseau Sabot). ⎯ Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, 1269 W 7. ⎯ Site internet Mémoire des hommes SHD Caen AC 21 P 30822. ⎯ Renseignements Jean-Michel Sanchez (notes Raymond Moulin). ⎯ État civil.