HARDY Raymond, Adrien

Fils d’Alexandre Hardy, cocher, et d’Anna Gournot, crémière, Raymond Hardy était en 1917 ajusteur mécanicien et vivait à Chaville.
Le 16 avril 1917, Hardy (classe 1918) fut mobilisé. Il fut affecté dans l’aviation en février 1918. En mai 1920, il rejoignit ses foyers, et devint réserviste comme ouvrier d’aviation.
En 1931, Hardy vivait à Montrouge, et en 1937 à Alençon. C’est sans doute à cette époque qu’il devint libraire et propriétaire d’une librairie-papeterie, rue du Bercail à Alençon.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Hardy s’engagea dans la résistance. Dans un premier temps, à partir de 1942, il fournissait du papier au journal clandestin Résistance (imprimé à Paris) puis La Flamme (imprimé localement), qu’il distribuait également, en lien avec Janvier et Meuric. Il fournissait ainsi du papier à l’imprimerie Beaufils à Connerré (Sarthe), papier transporté par le boulanger de Ciral, Heuzé. Hardy servit également de boite aux lettres pour l’Officine du Clocher de Notre-Dame, groupe fondé à Alençon par l’abbé Poulain qui fabriquait de faux papiers.
En mars 1943, il entra dans l’OCM.
Le 10 ou 11 avril 1944, grâce à son employée, il réussit à échapper à une arrestation et prit le maquis. Il combattit sous la direction d’André Mazeline dit Marsouin.
Il a été décoré de la croix de guerre en 1946 et de la médaille de la résistance en 1947.
Raymond Hardy était marié.