Par Jean-Jacques Doré
Né le 25 décembre 1889 à Maromme (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), mort le 13 Août 1966 à Mesnil-Esnard (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; cheminot ; syndicaliste.
Fils d’un journalier, Léonce Roussignol était déjà employé des chemins de fer du Nord lors de son incorporation en septembre 1910. Libéré le 25 septembre 1912, il fut mobilisé en août 1914 et fait prisonnier au fort de Souville près de Verdun (Meuse) le 1er juin 1916. Interné à Limburg (Allemagne), il fut rapatrié le 10 décembre 1918.
Roussignol siégeait à la commission de contrôle de l’Union locale de Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) en 1920 et 1921 comme délégué du Syndicat CGT des Cheminots de Rouen-Nord.
Passé au réseau Rouen-État quelques années plus tard, il fut élu trésorier adjoint du syndicat unitaire (CGTU) des Cheminots le 2 juin 1927. Nommé à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) en 1928, il figura aussitôt parmi les membres du bureau du syndicat unitaire élu le 2 mars qui comprenait Émile Pairaudeau (secrétaire), Léonce Roussignol (secrétaire adjoint ), Charles Ducorroy (trésorier), Honoré (trésorier adjoint) et Duchemin (archiviste) ; l’organisation comptait un peu plus de 2 000 membres.
Au mois de juin 1928, Pairaudeau et Roussignol, qui avaient rejoint la Ligue syndicaliste, firent sécession avec une partie des militants et donnèrent leur adhésion au syndicat confédéré (CGT) des Cheminots de Sotteville dont les effectifs passèrent de 60 à 700 membres.
Léonce Roussignol habitait 65 rue de la République au Grand-Quevilly près de Rouen.
Par Jean-Jacques Doré
SOURCES : Arch. Mun. Rouen 7 F 3 Syndicats fonctionnaires. — Direction des affaires sociales de la préfecture, dossiers non versés aux archives. — Arch. Dép. Seine-Maritime 2 Z 8500 Syndicats de cheminots, État civil, Registre matricule militaire.