Par Marie-Cécile Bouju
Né le 7 mars 1920 à Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir), mort le 30 septembre 1993 à Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) ; typographe puis maitre imprimeur, résistant.
Fils de André Avisseau, bourrelier, et de Camille Gaillard, sans profession, Jean Avisseau était typographe.
Mobilisé en 1939, il fut démobilisé à Aix pendant l’été 1940. Sur place, il fut incorporé dans un chantier de jeunesse, puis embauché dans une imprimerie de Draguignan qui travaillait pour les chantiers de jeunesse.
Au bout de quelques mois, probablement fin 1942, il fut requis pour le STO. Il travaillait à Essen chez Krupp, puis pour l’imprimerie de l’entreprise. Il profita d’une permission pour entrer en clandestinité en France (pseudonyme Jean-Claude Montory), grâce à l’aide de l’abbé Bridet. Sollicité par un résistant, il adhéra au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France et faisait partie de l’intertechnique pour l’impression de journaux clandestins de six départements : Seine-Maritime, Calvados, Somme, Oise, Eure et Eure-Loir. En juillet 1944 il fut chargé de monter une imprimerie clandestine, il y parvint avec de grandes difficultés et l’aide décisive d’Ernest Dumont, maître imprimeur au Neubourg (Eure).
Après-guerre, Avisseau devint maître imprimeur à Epernon, propriétaire de l’Imprimerie Avisseau (probablement acquise dans les années 1950).
Jean Avisseau s’était marié le 23 janvier 1950 à Évreux (Eure) avec Rolande Solange Génon.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCES : Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 353-354. - Base décès INSEE [en ligne]. — État civil.