HAMERS Joseph.

Joseph Hamers, aîné d’une famille de trois enfants, fréquente l’école maternelle de Baelen puis l’école primaire Saint-Joseph à Dolhain (pr. Liège, arr. Verviers), parcourant à pied matin et soir les trois kilomètres qui séparent son domicile de cet établissement. Sa mère décède avant qu’il ait atteint l’âge de douze ans et il commence à travailler après trois années d’études secondaires. Il devient employé, d’abord au Lavoir et Carbonisage de Dolhain, puis durant trois ans dans une société de taxis à Verviers, ensuite à la Société générale de banque et enfin, à la Fédération des syndicats chrétiens de Verviers depuis les années 1950 à sa pension en 1976.

Avant 1940, Joseph Hamers milite à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) avec sa future épouse, Adrienne Joset, dirigeante locale de la JOC féminine et future responsable fédérale de Vie Féminine. Il est le responsable fédéral des plus jeunes, les Pré-JOC, de 1931 à 1935, lorsque ce service destiné aux écoliers et futurs travailleurs de douze et treize ans regroupe environ quatre-vingt membres dans huit sections locales. Marié puis père de quatre enfants, Hamers s’installe à Verviers en 1941, lorsque commence la politique de germanisation des dix communes francophones de l’est de la Belgique annexée au troisième Reich, dont Baelen.

Joseph Hamers déménage à Dison en 1945. À partir de 1946, il est le secrétaire du Mouvement ouvrier chrétien (MOC) de Dison. Il sera membre du Comité fédéral du mouvement pour l’arrondissement. Il assume aussi des responsabilités dans les coopératives chrétiennes et dans les Équipes populaires.

Imprimeur artisan à Dison, le fils de Joseph Hamers, Jean-Claude, sera souvent l’imprimeur des publications du Mouvement ouvrier chrétien verviétois et son petit-fils, Didier, sera le chef de groupe du PSC disonais dans l’opposition de 2006 à 2018.