Par Jean-Pierre Besse
Né le 2 février 1896 à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais), fusillé comme otage le 11 août 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; terrassier, militant communiste.
Fils de Henri Douvrin, houilleur, et de Marie Philomène Lamouret, ménagère, Jean-Baptiste Douvrin, maçon puis ouvrier temporaire à la Manufacture de tabacs d’Issy-les-Moulineaux (Seine, Hauts-de-Seine), militait activement à l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC). Il adhéra au Parti communiste en 1935. La police découvrit son nom sur une liste saisie chez un membre de l’Organisation spéciale (OS) en juin 1942. Il fut arrêté le 27 juin à Paris par les Allemands. Un rapport précise qu’il « fut rallié à l’OS en avril 1942 par le responsable du recrutement Clevarec et présenté au dirigeant régional Schmidt. Il refusa bien d’entrer à l’OS, mais s’est rendu coupable de complicité avec l’ennemi, car connaissant l’existence de l’organisation et ses objectifs, il n’en a pas fait rapport ». Emprisonné à la Santé, il a été fusillé comme otage le 11 août 1942, en représailles à l’attentat du stade Jean-Bouin (XVIe arr.).
Il s’était marié le 7 février 1920 à Cusset ( Allier ) avec Marie Marceline Deller dont il avait divorcé.
Par Jean-Pierre Besse
SOURCES : DAVCC, Caen. – Serge Klarsfeld, Le livre des otages, op. cit., p. 164. — État civil. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 191579 (nc).