HEIDSIECK Daniel

Daniel Heidsieck était le fils de Charles Marie Henri Xavier Heidsieck, négociant en vin de champagne, vice-consul de Norvège, et de Madeleine Vincent, sans profession. Célibataire, étudiant en lettres à la Sorbonne, il était domicilié 56, rue Monceau à Paris (VIIIe arr.).

Il gagna les Vosges après le débarquement du 6 juin 1944 avec l’intention de prendre part activement à la lutte. Il rejoignit le maquis de Noiregoutte installé sur la commune de Rochesson qui, avec le maquis de La Piquante Pierre tout proche, regroupait les résistants de Gérardmer et de la région. Ces deux maquis du 4e groupement FFI des Vosges dirigé par le commandant René Gonand [pseudonyme dans la résistance : Lucien], furent attaqués à la mi-septembre 1944. Daniel Heidsieck fut tué lors du premier assaut le 16 septembre 1944 à La Brayotte sur la commune de La Bresse.

Son acte de décès, transcrit à l’état civil de la mairie du VIIIe arrondissement de Paris, précise qu’il était « soldat des Forces françaises de l’intérieur ».

Daniel Heidsieck a été reconnu « Mort pour la France » en 1947.

Dans les Vosges, le nom de Daniel Heidsieck est inscrit sur le monument de La Brayotte à Gérardmer et sur la plaque apposée à Basse-sur-le-Rupt sur le monolithe de La Piquante Pierre, à la mémoire des 83 FFI des maquis de Noiregoutte et de La Piquante Pierre, fusillés après capture ou tués lors des combats qui, du 16 au 21 septembre 1944, ont abouti à l’anéantissement de ces maquis.
Dans la Marne, il figure sur la plaque apposée à l’entrée de la chapelle du collège Saint-Joseph de Reims.
À Paris, son souvenir est conservé sur les plaques commémoratives de la Sorbonne (Ve arr.) et de l’église Saint-Augustin (VIIIe arr.).