Par Marie-Cécile Bouju
Né le 30 janvier 1902 à Montmorillon (Vienne), mort le 20 février 1967, typographe puis maître imprimeur, résistant.
Fils de Louis Boireau, horticulteur puis employé de banque, et de Jeanne Sirot, René Boireau avait le certificat d’études primaires.
Au début des années 1920, il habitait Paris et travaillait comme typographe.
Avant guerre, il devint propriétaire d’une imprimerie à Montmorillon (Vienne).
Il fut mobilisé en juin et juillet 1940, et démobilisé à Trabes. Il réussit à rejoindre, en usant de faux documents, à rejoindre sa famille à Montmorillon.
En 1942, lui et son épouse ont été contactés par la résistance (le capitaine Chêne, alias Bernard) pour servir de boîte-aux-lettres.
Par ailleurs, les époux Boireau mirent également leur atelier au service de la résistance. Ils imprimèrent des tracts et circulaires et fabriquèrent de faux cachets. Pendant l’été 1944, l’imprimerie Boireau édita les trois numéros de Hebdo-Maquis, organe officiel des Forces françaises de l’intérieur ainsi que des affiches.
Boireau fut aidé par un jeune ouvrier du livre résistant, Marcel Joyeux.
Il a été décoré de la croix de guerre.
Boireau avait épousé Simonne Royer à Paris (XIe arr.) le 31 juilllet 1928. Le couple avait quatre enfants.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCES : Arch. dép. Vienne 9E 195/39/2 (n°8) acte naiss. [en ligne]. - Arch. Paris 11M 540_C acte de mariage [en ligne]. - SHD GR 16 P 67729. - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979 p. 384.