BRISSON André, Maxime

Fils de Gaston Brisson, foudrier, et de Blanche Berthommé, André Brisson était typographe. Il a notamment travaillé à l’imprimerie Renoult, à Melle (Deux-Sèvres), puis pour l’imprimerie Rogé à Saint-Jean d’Angély (Charente-Maritime). Dispensé de service militaire pour raisons médicales, il fut affecté aux services auxiliaires.
En 1919, il se mit à compte fondant l’imprimerie Brisson & ses fils, installée rue Gambetta puis en 1927 rue des Maréchaux à Saint-Jean d’Angély (Charente-Maritime). Il fit construire en 1928 un pavillon surnommé "La Ruche". A partir de 1936, l’imprimerie publia la Gazette angérienne (1936-1941).
En 1940, ses deux fils furent mobilisés puis ont été fait prisonniers. Seul un réussit à être libéré. André Brisson s’engagea dans la résistance à partir de 1943 dans l’OCM. Outre les liaisons et l’hébergement, il assura également la fabrication de faux papiers.
Arrêté le 20 janvier 1944, il a été détenu à la prison de Lafond à La Rochelle jusqu’au 21 avril 1944. Il est décédé à sa sortie de prison des sévices infligés.
Il a été décoré de la croix de guerre à titre posthume et fait chevalier de la légion d’honneur.
André Brisson a épousé Henriette Béguier à Melle le 21 juin 1904. Le couple eut au moins deux enfants, Gaston et Maxime. Ses deux fils prirent sa succession à la tête de l’imprimerie. En 1978, l’entreprise fut dirigée par les fils de Gaston Brisson, Joseph et André, et enfin depuis 2000 par Véronique Brisson, fille de Joseph.
En 2009, l’entreprise a été cédée à Olivier Lepoutre. En 2018, l’imprimerie Brisson fut rachetée par le groupe PMSO (Presse et Medias du Sud Ouest). En 2020, elle était toujours en activité sous la raison sociale Imprimerie l’Angérien libre, prenant ainsi le nom du journal que la famille Brisson imprimait depuis la libération.